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Activités en intérieurHistoire à raconter : la Belle et la Bête

Histoire à raconter : la Belle et la Bête

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Activités en intérieur

Rendez la lecture plus amusante en créant un diaporama papier, composé des différentes scènes de l’histoire. Sur différentes feuilles, représentez la scène où le marchand cueille la rose, celle de la rencontre entre la Belle et la Bête et celle de la transformation de la Bête en prince et dévoilez ces dessins au fil de l’histoire.

Elle s’appelait Belle

Un marchand riche, ses trois garçons et ses trois filles menaient une vie heureuse. Ses filles étaient très belles, mais l’une d’entre elles beaucoup plus que les autres, à tel point que lorsqu’elle était petite tout le monde l’appelait « la belle enfant ». En plus de sa beauté, elle était intelligente et très gentille, contrairement à ses soeurs qui étaient orgueilleuses et hautaines. Expliquez ce que signifient les mots « orgueilleuses » et « hautaines ». Alors que Belle lisait et jouait du clavecin, les soeurs aînées passaient leur temps à se moquer des autres filles de marchands.

Le marchand et la rose

En cueillant, une rose, le marchand a énervé la Bête

Un jour, le marchand perdit toute sa fortune. Il ne lui resta rien, mise à part une petite maison de campagne dans laquelle ils allèrent se réfugier. Un an plus tard, par chance, il reçut une lettre, lui informant que le bateau qui contenait sa marchandise était arrivé. Il pensa qu’une fois cette marchandise vendue, il gagnerait assez d’argent pour quitter la campagne et retourner s’installer en ville. Heureux et avant de partir rejoindre ses clients au port, il proposa à ses filles de leur offrir un cadeau qu’il ramènerait de son voyage. Quel cadeau vos petits lecteurs auraient-ils demandé ?

Les deux soeurs aînées, sans scrupule, multiplièrent les demandes. Belle, en revanche, n’en fit qu’une. Elle lui demanda de lui ramener une rose. Le marchand partit, mais lorsqu’il arriva au port, au lieu de recevoir de l’argent, ses clients lui firent un procès. Il rentra chez lui, triste et désespéré. Sur le chemin du retour, il faisait si sombre que le marchand se perdit. Et pour ne rien arranger, il se mit à pleuvoir. Par chance, il trouva un château dans lequel il entra. Personne ne semblait y vivre, et il décida de s’y reposer avant de repartir le lendemain matin. En quittant les lieux, il cueillit une magnifique rose sur l’un des buissons du château, afin de la ramener à Belle. Mais soudain, une monstrueuse créature surgit de nulle part et lui dit :

La Bête : Je vous ai sauvé la vie en vous accueillant dans mon château et vous, vous me volez une rose. Quelle ingratitude ! Vous allez devoir mourir pour réparer votre faute !

Le marchand : Pardonnez-moi, je voulais simplement l’offrir à l’une de mes filles.

La Bête : Je vous laisse la vie sauve, mais seulement si vous me présentez l’une de vos filles.

Le marchand ne souhaitant pas céder à cette demande, rentra chez lui dire un dernier au revoir à ses filles. Une fois auprès de ses enfants, il ne pu s’empêcher de pleurer et leur raconta toute l’histoire. Belle, se sentant coupable décida de prendre sa place.

Une Bête pas si méchante

La Bête avait construit une très grande bibliothèque pour Belle

Le lendemain, Belle et son père se rendirent au château de la Bête. Celle-ci les accueillit et contraignit le père à repartir. La jeune fille, s’assit dans un coin et se mit à pleurer. Puis, elle se ressaisit et visita le château. Elle le trouvait très beau. Une porte sur laquelle était inscrit « appartement de la Belle » attira son attention. Elle l’ouvrit et fut émerveillée par la grande bibliothèque et le clavecin qui y étaient disposés. Elle se dit alors que la Bête n’était peut-être pas si méchante qu’elle en avait l’air.

Au fil du temps, Belle découvrit que derrière l’apparence terrifiante de la Bête se cachait un être sensible et cultivé. Les domestiques du château, transformés en objets enchantés par un sortilège, espéraient que l’amour entre Belle et la Bête briserait leur malédiction. Ils l’encouragèrent à apprendre à connaître la Bête.

Peu à peu, une relation singulière naquit entre Belle et la Bête. Ils partagèrent des moments, partagèrent des repas, et la Bête permit à Belle de visiter la bibliothèque du château, sachant son amour pour la lecture. Au fil du temps, Belle commença à voir au-delà de l’apparence physique de la Bête et à apprécier sa gentillesse et sa générosité.

Cependant, le temps passait vite et la rose enchantée, symbole de la malédiction du château, perdait ses pétales. La Bête devait trouver l’amour avant que la dernière pétale ne tombe, sinon il resterait à jamais une bête. Pendant ce temps, Belle apprit que son père était malade et avait besoin d’aide. La Bête, malgré sa propre souffrance, la laissa partir pour aider son père, sachant que cela pouvait signifier la fin de leur chance de briser le sort.

Belle arriva chez elle et soigna son père, le temps passa rapidement. Mais ses sœurs, jalouses, lui tendirent un piège pour qu’elle reste plus longtemps afin d’énerver la Bête contre elle. Elle réalisa qu’elle aimait la Bête et qu’elle devait retourner au château pour le sauver. Elle arriva juste à temps pour voir la dernière pétale de la rose tomber, alors que la Bête gisait inerte. En lui déclarant son amour, Belle brisa le sortilège. La Bête se transforma alors en un beau prince.

Réfléchissez en famille au piège réalisé par les deux grandes sœurs. Belle, le neuvième jour, qui s’inquiétait pour la Bête, retourna la voir et, la voyant au sol, lui déclara son amour. Un feu d’artifice surgit et la Bête se transforma en un très beau prince. Une fée lui avait jeté un sort qui le privait de sa beauté. La même fée revint, félicita Belle pour la pureté de son amour et punit les deux sœurs pour leur méchanceté en les transformant en statues. Ensuite, elle transporta Belle, son père et ses frères au royaume du prince. Belle devint reine et vécut une vie paisible et heureuse.

La moralité de cette histoire était que la beauté véritable se trouvait à l’intérieur, que l’amour sincère pouvait surmonter les apparences et que la gentillesse pouvait transformer même la plus laide des bêtes en un être magnifique. Belle et le prince vécurent heureux pour toujours, entourés des domestiques du château, redevenus humains.

C’est ainsi que se termina l’histoire de la Belle et la Bête, où l’amour et la compassion triomphèrent des apparences et des préjugés.

Les origines de La Belle et la Bête

La Belle et la Bête, un conte classique.

Les racines de « La Belle et la Bête » remontent à des contes folkloriques européens datant du 16ème siècle. L’un des récits les plus anciens est « Cupid and Psyche » (« Cupidon et Psyché »), issu de la mythologie romaine et conté dans « Les Métamorphoses » d’Apulée, où une jeune femme, Psyché, épouse Cupidon, un dieu, malgré son apparence monstrueuse.

La version la plus célèbre est le conte écrit par Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve en 1740, qui est la plus longue et plus complexe, avec plusieurs sous-intrigues et personnages. Plus tard, en 1756, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont a réduit le conte pour en faire une version plus concise et morale, largement connue aujourd’hui.

Outre les versions originales de Villeneuve et de Beaumont, de nombreux auteurs ont repris cette histoire dans leurs œuvres. Cela inclut des réécritures et des adaptations dans des livres pour enfants et des romans, qui ont contribué à populariser le conte.

« La Belle et la Bête » a été adaptée dans de nombreux films, l’une des plus célèbres étant la version animée de Disney sortie en 1991. Ce film a connu un énorme succès et a été acclamé pour sa musique, son animation et son histoire. En 2017, Disney a également sorti une version en prises de vue réelles du conte.

Le conte a également été adapté dans des productions théâtrales à travers le monde, que ce soit sous forme de comédies musicales, de pièces de théâtre traditionnelles ou modernes.