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Activités en extérieurReconnaître les arbres, un jeu d’enfant !

Reconnaître les arbres, un jeu d’enfant !

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Activités en extérieur

Pas toujours facile d’identifier les milliers d’arbres qui peuplent la nature. Il faut dire que notre belle planète compte quelque 100 000 espèces d’arbres. Le chêne, le hêtre, le tilleul, le baobab, les séquoias… Les variétés sont si nombreuses, que l’on peut facilement les confondre. Heureusement, quelques-uns comportent des spécificités qui permettent de les distinguer. Reconnaître les arbres devient alors une véritable partie de plaisir. Voici donc un guide pour vous aider à différencier les espèces arborées.

Les deux principales variétés d’arbres

Le chêne, reconnaissable à sa carrure imposante fait partie de la catégorie des feuillus.

En partance pour une petite balade en forêt avec votre tribu ? C’est l’occasion idéale pour se prêter à ce jeu d’identification. Tout d’abord, il convient de distinguer les deux familles d’arbres que l’on retrouve dans les forêts : les feuillus et les résineux, plus connus sous le nom de conifères. Mais, quelle différence y a-t-il entre les deux ?

Les feuillus sont tout simplement des arbres qui perdent leurs feuilles en automne. Ils couvrent les deux tiers des forêts de France métropolitaine. Ce sont des arbres comme le chêne, le marronnier, le peuplier, etc. Parmi les résineux, on trouve des arbres tels que le pin et le sapin. Leurs feuilles se présentent sous forme d’aiguilles. Pour reconnaître un feuillu, il suffit de suivre la forme et les caractéristiques de ses feuilles. Quant aux résineux, ce sont les aiguilles qu’il faut analyser.

Maintenant que vous savez ce que sont un feuillu et un conifère, la prochaine étape consiste à analyser la silhouette de l’arbre.

La platane est un arbre haut et fin. Saurez-vous l’identifier ?

Les arbres ont des formes géométriques très distinctes, et le savoir peut faciliter l’identification. De fait, on recense 4 catégories de silhouettes chez les arbres.

Les arbres de forme arrondie
On les retrouve surtout dans les jardins et les parcs où ils servent d’ornement. Ils sont reconnaissables grâce à la forme arrondie de leurs feuillages et de leurs branchages, avec une petite partie du tronc visible. Ce sont des arbres comme le marronnier, l’orme, le noyer et le figuier.

Les arbres hauts et fins
Ce sont généralement des arbres à la forme ovale. Leur feuillage représente ⅔ de leur hauteur. Le tronc est plutôt élancé, et les branches courtes et dégagées. Le platane, le cyprès, le bouleau ou encore le peuplier sont des exemples d’arbres hauts et fins.

Les conifères
Le signe distinctif des conifères est leur forme conique. Leurs branches font souvent de l’ombre à la totalité du tronc. Ce sont des arbres tels que le pin et le sapin. On en trouve souvent dans les régions froides ou tempérées.

Les arbres à sommet plat
Très à l’écart des autres catégories, les arbres à sommet plat ont des branches et feuillages complètement asymétriques. Ils sont pour la plupart de grande taille. Dans cette catégorie, on trouve le baobab ou le cèdre.

L’écorce

Certains spécialistes s’intéressent à l’écorce des arbres afin de déterminer l’espèce à laquelle ils appartiennent, mais cela demande un peu d’expertise. Il faut cependant retenir que l’écorce d’un arbre peut être entièrement lisse, rugueuse, crevassée ou fissurée. L’écorce du bouleau, en l’occurrence peut s’exfolier en bandes horizontales, tandis que celle du platane se détache par plaques. L’écorce est davantage utile pour déterminer l’âge d’un arbre.

Identifier la forme des feuilles et leur disposition

La feuille de hêtre comporte plusieurs folioles : c’est donc une feuille composée.

Ce qui vous permettra surtout de reconnaître une variété d’arbres, c’est la forme de ses feuilles.

Sur une feuille simple, la limbe, c’est-à-dire la partie plate verte, est en un seul morceau.
Exemple : La feuille de chêne.

Sur une feuille composée, la limbe comporte plusieurs parties : les folioles.
Exemple : la feuille de frêne.

Pour la disposition des feuilles : Si elles sont disposées les unes en face des autres, au même niveau du rameau : ce sont des feuilles opposées. Si elles sont placées dans un ordre décalé, on parle de feuilles alternées. Parmi les feuilles simples les plus courantes, il faut distinguer : Celles du charme qui se caractérisent par une forme ovale. Celles du saule pleureur, de forme lancéolée. Les feuilles du peuplier noir sont triangulaires. Celles du peuplier d’Italie ont une forme de losange.

Pour les feuilles composées, il convient également d’étudier la nervation du limbe. Elle peut être de deux ordres :

Si elle est palmée : c’est qu’elle porte plusieurs nervures partant du même point.
Exemple : les feuilles de frêne.
Si elle est pennée : il n’y a qu’une seule nervure principale.
Exemple : les feuilles du marronnier.

Les fleurs et les fruits, des indices clés

Les cerisiers du Japon sont reconnaissables grâce à leurs jolies fleurs.

Si votre petit curieux trouve difficile le jeu d’identification par les feuilles, il existe une méthode bien plus simple qui consiste à reconnaître un arbre par son fruit. Pour les arbres fruitiers les plus connus, rien de très compliqué. Un oranger, un pommier ou un cerisier sont reconnaissables entre mille. C’est lorsqu’il s’agit d’arbres forestiers que cela est moins aisé. Le platane, par exemple, porte des fruits qui ressemblent à de petites boules poilues. Le chêne est identifiable grâce à ses fameux glands. Très répandus, les arbres à baies sont également faciles à nommer. Le sorbier et ses baies rouges en sont un exemple.

Pour identifier un arbre, on peut également se baser sur ses fleurs. Les cerisiers du Japon et leurs jolis pétales roses font la beauté du printemps. Tandis que l’arbousier, le cornouiller des pagodes et le robinier se parent de fleurs blanches, le frêne et le flamboyant offrent de sublimes fleurs rouges. Quant au tilleul, son feuillage revêt une belle couleur dorée dont le parfum n’est pas déplaisant. Les fleurs du bouleau, les chatons comme on les appelle, sont également faciles à identifier.

Quel arbre, dans quelle forêt ?

Dans les Vosges, vous trouverez beaucoup de sapins.

Le chêne est l’une des espèces d’arbres les plus répandues en France. On la retrouve souvent sur le flanc des montagnes. Le chêne le plus vieux de notre pays est localisé dans le village d’Allouville-Bellefosse en Seine-Maritime et il aurait plus de 800 ans d’âge ! La forêt de Fontainebleau est composée à 45% de chênes, voilà donc une idée de promenade avec les petits, pour admirer ces arbres majestueux.

Le hêtre de son côté est davantage présent en Aquitaine, en Normandie et en Bretagne. Cet arbre frileux se trouve également dans les forêts des Hauts-de-France. Quant au sapin, le roi des forêts, il est très populaire dans les Vosges, le Jura ou encore dans les montagnes corses. Si vos petits ignorent à quoi ressemble un saule, emmenez-les donc en balade dans la forêt de Meudon, ou bien dans la forêt de Thorens, en Haute-Savoie.

Les châtaigniers poussent surtout dans les Cévennes, l’Ardèche et la Corse.

Le charme, aussi beau que son nom de baptême, est repérable dans les forêts du nord et de l’est de la France. Il est en revanche, plus rare dans les montagnes, où il cède sa place au chêne et au hêtre. Pour l’anecdote, les tout-petits seront sans doute étonnés d’apprendre que le mot charme de l’expression “se porter comme un charme” évoque l’arbre, plutôt que la qualité physique.

Pour finir, si vous envisagez de ramasser des châtaignes, les châtaigniers poussent surtout dans les Cévennes, l’Ardèche, le Limousin et la Corse. Et, les fameux pins, caractérisés par leurs aiguilles épaisses et rigides sont très présents en Nouvelle-Aquitaine, où il existe des forêts entières de conifères, notamment dans les forêts landaises.